La tolérance religieuse – une notion utile?
En régulant le religieux, il s’agit de déterminer quelles pratiques ou quels signes religieux peuvent être tolérés dans la sphère publique et lesquels ne le peuvent pas.
En régulant le religieux, il s’agit de déterminer quelles pratiques ou quels signes religieux peuvent être tolérés dans la sphère publique et lesquels ne le peuvent pas.
Les diacres et leur ministère sont présentés de manières diverses dans les règlements des différentes Églises réformées de Suisse romande. Cette diversité peut provenir des spécificités des institutions elles-mêmes comme de la manière d’envisager spécifiquement le ministère diaconal. La compilation proposée ici permet un regard qui dépasse les frontières cantonales. Par les terminologies, les missions données, les secteurs d’activité, elle permet la mise en évidence des différentes appréciations cantonales. Elle questionne indirectement les futur.e.s diacres sur le choix d’une Église d’insertion professionnelle selon la définition proposée au niveau cantonal.
Revue des règlements et constitutions par ordre alphabétique des cantons romands.
On peut dire que l’exigence protestante a bel et bien dépassé le stade de la tolérance pour accéder à un réel respect d’autrui dans la légitimité de sa différence.
Est-ce à l’État de légiférer sur la coexistence religieuse? Entre l’acceptation sans grande conviction de la coexistence religieuse et son refus au risque des assemblées secrètes, le débat court à travers les siècles chez nos voisins français. Patrick Cabanel est historien, directeur d’études à l’École pratique des hautes études, titulaire de la chaire Histoire et sociologie des protestantismes.
Les festivités du 500e anniversaire de la Réforme se centrent sur la figure de Luther. En Suisse romande, c’est Jean Calvin qui porte le rôle de figure tutélaire. Il est souvent convoqué avec deux de ses contemporains pour former un trio caricatural: Jean Calvin l’intransigeant, Michel Servet la victime et Sébastien Castellion le tolérant. Le théologien et philosophe Vincent Schmid, pasteur à la Cathédrale de Genève, revient sur quelques épisodes genevois du XVIe siècle.