Une Eglise pour le XXIe siècle | formule « clés en main »

Le pasteur et théologien Simon Weber et le théologien Jean-Christophe Emery, tous deux actifs au sein du Labo Khi, le lieu de Recherche de développement de l’Eglise réformée vaudoise, vous proposent de découvrir les forces et les faiblesses de quatre modèles d’Eglises qui cherchent à répondre aux besoins changeants des sociétés sécularisées.

Les intuitions des «Fresh Expressions»

Contrairement aux courants émergents, les fresh expressions naissent dans un cadre institutionnel bien balisé. Après quelques années d’expérimentation libre, l’Eglise anglicane entérine l’expression « économie mixte » déjà usitée par son Archevêque.

Les intuitions des Eglises émergentes

Très bien documentés sur la sociologie religieuse, ces courants cherchent à adapter les formes d’Eglises aux pratiques sociales. Pour éviter l’amalgame avec l’héritage colonialiste de la mission, le concept théologique d’Eglise missionnelle se propage. Il ne s’agit plus de convertir à tout prix, mais de cheminer dans un monde pluriel. On parle d’engager une conversation culturelle sur des thèmes qui touchent aux valeurs spirituelles et aux convictions religieuses.

Les intuitions charismatiques

Ce gigantesque souffle bouleverse en profondeur le visage du christianisme. Il prend en considération le corps dans ses souffrances et ses aspirations spirituelles. Centré sur l’expérience, il bouleverse les échelles sociales et se moque des frontières confessionnelles.

Les intuitions des méga-Eglises

Les intuitions qui se nichent au creux de ce formidable mouvement sont nombreuses. Ces Eglises cultivent un génie pour la communication associé à l’idée d’adapter les propositions aux demandes changeantes de la population. Leurs célébrations créatives et artistiques sont très axées sur les dimensions concrètes de la foi.