Lorsque nous consolons quelqu’un, il se peut que nous ne trouvions pas toujours les mots justes. Lorsque nous sommes consolés à notre tour, il se peut que nous n’entendions pas la sollicitude de l’autre, et que nous soyons inconsolables. Et si les mots ne sont pas toujours adéquats, le besoin de consolation reste et traverse non seulement la psychologie, mais aussi la philosophie (Boèce et sa Consolation de la philosophie), et la religion chrétienne s’est souvent donnée cette tâche (la réparation dans le Royaume). Il y a aujourd’hui un doute devant la capacité de la philosophie ou de la religion à nous consoler, et pourtant, il faudra bien en dire quelque chose, mais pour le dire autrement.

Lors de cette soirée de RLM, nous parlerons de ce besoin, puis de la manière de nous consoler, de trouver dans la tradition et les narrations des éléments qui nous permettent, sinon de surmonter la peine mais au moins de lui donner corps, par le toucher ou la parole.

Référence : Michaël Foessel, Le temps de la consolation.

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